Article paru le 27/01/2024 par Ouest-France, écrit par Nathalie LECORNU-BAERT.
Quelques mois après la disparition de Louis Mexandeau, figure socialiste du département, le Parti socialiste du Calvados a souhaité lui rendre hommage. À l’occasion de la cérémonie des vœux, qui s’est tenue à Caen au siège de la fédération, samedi 27 janvier 2024, une plaque a été dévoilée, baptisant ainsi la salle principale du nom de l’ancien ancien ministre.
En présence d’un des enfants de Louis Mexandeau, sa fille Cécile, une plaque à la mémoire de l’ancien ministre a été dévoilée samedi 27 janvier 2024, au siège de la fédération du Calvados du Parti socialiste à Caen, en présence de Martine Denis, première secrétaire fédérale, Laurence Dumont, ancienne députée du Calvados et son successeur Arthur Delaporte. | OUEST-FRANCE
Désormais, la grande salle de réunion du 19 rue Paul-Toutain, siège de la fédération du Calvados du Parti socialiste, porte le nom de Louis Mexandeau, décédé l’été dernier, le 14 août 2023. Une plaque a été dévoilée samedi 27 janvier 2024, en présence de Cécile, la fille de l’ancien ministre, ancien député, ancien élu local, « et éternel adversaire de Jean-Marie Girault à la mairie de Caen », a souligné Martine Denis, actuelle première secrétaire fédérale. Elle a rendu hommage à celui « qui a voué sa vie au PS », parvenu à la tête du PS du Calvados en 1971. « Louis Mexandeau continue de nous inspirer et d’habiter ces lieux. »
Une cérémonie à laquelle ont pris part les différentes composantes de la gauche locale. « Cette union, prônée par Louis Mexandeau, est dans l’ADN du PS », insiste Arthur Delaporte, député du Calvados lui-même ancien premier secrétaire de la « Fédé » du Calvados.
La mémoire d’autres disparus de l’année passée a également été saluée. Notamment François Geindre, « le maire bâtisseur d’Hérouville », ainsi qu’Éliane Provost, première femme députée du Calvados. « Elle avait succédé à Louis Mexandeau lorsqu’il est devenu ministre en 1981. J’ai une pensée particulière pour elle, pour sa bienveillance. »
« L’année débute dans la colère »
Outre ces hommages, le rendez-vous a été l’occasion pour la « fédé » de revenir sur quelques temps forts de l’année écoulée, « comme le conflit Domidom, les mobilisations dans le département contre la loi de la réforme des retraites et plus récemment la loi immigration, énumère Martine Denis. Après une année 2023 de lutte, cette année 2024 débute dans la colère. Les choses sont claires : notre objectif commun est de lutter contre toutes les droites. Nous sommes au point de départ d’une mobilisation afin d’inverser les choses dans trois ans, lors de l’élection présidentielle ».