Notre histoire
L’histoire du PS s’inscrit dans un long combat, mené de générations en générations, par des femmes et des hommes qui ne se sont jamais résignés à l’injustice, la déraison, les inégalités qui sévissent un peu partout dans le monde.
Des origines à Épinay, du congrès de Tours à la recomposition de la gauche socialiste, retour sur plus d’un siècle d’histoire.
Ce texte est librement inspiré du site Parti socialiste Paris (https://www.parti-socialiste.paris)
Les débuts du mouvement socialiste jusqu’en 1971
C’est dans la première partie du XIXe siècle qu’apparaissent les premiers courants socialistes en France. Les nouvelles conditions de travail liées à l’industrialisation mettent au premier plan la «question sociale». Le combat pour la république, contre la monarchie censitaire puis contre le second Empire, se conjugue avec la lutte contre les nouvelles conditions de travail et de vie engendrées par la première révolution industrielle.
La IIe internationale est constituée en 1889 à Paris. L’influence de Karl Marx y est d’abord dominante. Le socialisme politique s’unifie en 1905 avec la fusion des courants socialistes (guesdistes, blanquistes, réformistes…) dans la nouvelle Section française de l’internationale ouvrière (SFIO). Peu à peu, Jean Jaurès s’impose comme la figure majeure du socialisme français, par sa formation intellectuelle et philosophique, par son combat pour l’unité, par sa capacité de synthèse entre la république et le socialisme, entre le patriotisme et l’internationalisme, entre les idées marxistes et la tradition de la Révolution française. La SFIO, qui se veut parti ouvrier, a acquis une large base électorale et militante : les paysans, les ouvriers, les artisans côtoient les intellectuels et les fonctionnaires. Elle conquiert aussi ses premiers bastions électoraux et initie le socialisme municipal.
En 1917, la révolution russe accentue une poussée à gauche dans le parti et la «majorité de guerre» est renversée. La SFIO, profondément traumatisée et divisée, se trouve donc devant le choix de l’adhésion à la IIIe Internationale, dirigée par Lénine et les bolchéviques.
Le congrès de Tours de décembre 1920 survient après l’échec électoral de 1919 et l’échec syndical des grandes grèves de 1920. Le congrès voit l’opposition entre une réaffirmation de la tradition socialiste française et une volonté révolutionnaire. Sous la houlette de Léon Blum et de Paul Faure, la SFIO redevient en quelques années la première force de la gauche. Son alliance avec les radicaux permet l’élection d’une majorité de gauche à l’assemblée : le cartel des gauches (1924-1926).
L’offensive de la droite et la menace fasciste, à partir du 6 février 1934, ouvrent les voies à un mouvement populaire d’ampleur, et bientôt, avec le changement d’orientation décidé par l’Internationale communiste, à l’unité d’action avec le PCF. Le Front populaire a regroupé socialistes, communistes, radicaux et syndicalistes de la CGT réunifiée depuis mars 1936, auxquels il faut ajouter de nombreuses associations de gauche, comme la Ligue des droits de l’homme.
Après les élections victorieuses du 3 Mai 1936, le gouvernement dirigé par Léon Blum, porté par une grande vague de grèves populaires, réalise à travers les accords Matignon un large ensemble de réformes sociales – augmentation des salaires, conventions collectives, congés payés, semaine de 40 heures – dont certaines ont changé le visage de la France.
Les derniers mois du premier gouvernement Blum voient une dégradation de la situation et une diminution de la confiance populaire dans un contexte international tendu avec la guerre d’Espagne. En Juin 1937, le gouvernement démissionne.
En 1940, la défaite voit le désarroi de la SFIO et seule une minorité du groupe parlementaire, autour de Léon Blum,refuse les pleins pouvoirs à Pétain.
Les socialistes se ressaisissent et s’organisent dès 1940 sous l’impulsion, notamment, de Daniel Mayer. Présent dans les réseaux de résistance et les maquis, luttant contre l’occupant et les collaborateurs, durement frappé par la répression jusqu’au jour de la libération, le Parti socialiste clandestin joue un rôle essentiel dans la résistance.
Les socialistes participent au gouvernement avec le Général de Gaulle jusqu’en janvier 1946 puis, selon la formule du tripartisme (SFIO, PCF, MRP), jusqu’en mai 1947. Les réformes sont importantes et continuent de modeler le visage de la France moderne : vote des femmes, nationalisations, sécurité sociale, comités d’entreprise…
La SFIO se trouve rapidement confrontée, à l’intérieur, au problème de la concurrence communiste et, à l’extérieur, à la constitution des deux grands blocs antagonistes. En mai 1947, le PCF quitte le gouvernement. La SFIO, engluée dans la 3e force (alliance avec les radicaux et le MRP en opposition à la fois aux gaullistes et aux communistes), connaît un effritement de ses positions électorales et un déclin militant.
En 1954, c’est Pierre Mendès France, alors membre du Parti radical socialiste, qui paraît incarner le renouveau de la gauche non communiste. Il gouverne 7 mois et 17 jours. Il conclut la paix en Indochine deux mois et demi après l’échec militaire du 8 mai 1954 et acte l’indépendance de la Tunisie. Les difficultés et les drames de la guerre de l’Algérie amènent les socialistes à prendre la direction d’un gouvernement de Front républicain en janvier 1956. Les réalisations sont notables – traité de Rome sur la CEE, 3e semaine de congés payés… – mais toute l’action politique du gouvernement de Guy Mollet est hypothéquée par la guerre d’Algérie sous la pression des « ultras ». Le durcissement de la guerre conduit Pierre Mendès France et Alain Savary à quitter le gouvernement. La SFIO sort profondément divisée et coupée de la jeunesse. La IVe République ne survit pas au coup de force des militaires à Alger qui, en mai 1958, ramène de Gaulle au pouvoir.
L’attitude vis-à-vis du régime gaulliste et de la constitution de la Vème République suscite un nouveau clivage. Une minorité de la SFIO, des élus de la gauche républicaine comme François Mitterrand et Pierre Mendès France, se dressent contre le «coup d’Etat du 13 mai». Les minoritaires de la SFIO quittent le parti et fondent le Parti socialiste autonome, dirigé par Edouard Depreux et Alain Savary, alors que le secrétaire général de la SFIO, Guy Mollet devient ministre d’État du Général de Gaulle.
En 1960, le PSA fusionne avec de petits mouvements de chrétiens de gauche et de dissidents communistes pour former le Parti socialiste unifié (PSU).
François Mitterrand crée la Convention des institutions républicaines (CIR) en 1964. Cette période voit naître un grand nombre de clubs politiques de gauche, Club Jean Moulin, Citoyens 60…
A l’approche de l’élection présidentielle de 1965, la SFIO semble hésiter longtemps sur la stratégie à adopter. Dès 1965, François Mitterrand et la CIR proposent une candidature de gauche non communiste. Un rassemblement s’opère à travers la Fédération de la gauche démocratique et socialiste (FGDS) qui aboutit à la candidature de François Mitterrand. François Mitterrand obtient 32 % des voix au premier tour, à la surprise générale, mettant ainsi de Gaulle en ballotage et 45 % des voix au second tour. La gauche relève la tête et reprend espoir. 2 millions de voix séparent les deux finalistes de la première élection prési
La crise de mai 1968 affaiblit la FGDS qui n’a pas pu prendre en charge les interrogations du moment. Après le départ de De Gaulle en 1969, le Nouveau Parti socialiste né au congrès d’Alfortville désigne Gaston Defferre comme candidat à la présidence de la République. Alain Savary est élu Premier secrétaire du parti de 1969 à 1971.
D’Épinay à l’Élysée – 1971 – 1981
C’est le congrès d’Epinay, en 1971, qui marque l’étous, investit dans l’éducation, la transition écologique et numérique, réforme la carte territoriale…Mais, la crise est profonde, les contraintes fortes, les efforts demandés aux Français tardent aussi à porter leurs fruits.
tape la plus importante de l’unité et de la rénovation du socialisme. Le congrès élit François Mitterrand comme Premier secrétaire et donne mandat à sa direction pour préparer un accord de gouvernement avec le PCF.
De 1971 à 1981, les débats du Parti socialiste tournent essentiellement autour de la question de l’union de la gauche et des rapports avec le Parti communiste.
En mars 1972, la Convention de Suresnes adopte le programme «changer la vie» et le nouvel emblème du Parti socialiste « Le poing et la rose ». En juin, le programme commun est signé avec le PCF et contresigné par les radicaux de gauche peu après, à la faveur d’une scission du Parti Radical. En mars 1973, les élections donnent près de 48 % des voix à la gauche, PSU compris.
En 1974, après la mort de Georges Pompidou, François Mitterrand est à nouveau le candidat unique de la gauche. Il échoue de peu face à Valéry Giscard d’Estaing (49,2 % des voix au second tour) et ce résultat marque la progression des socialistes et des forces de gauche dans le pays.
Cette dynamique précipite le rassemblement des courants socialistes, qui se concrétise aux “Assises du socialisme”, en octobre 1974, avec l’entrée d’une partie du PSU, de membres de la CFDT…
Aux élections cantonales de mars 1976, puis aux municipales de 1977, le PS démontre qu’il est devenu le premier parti de France. Le PCF prend ainsi la responsabilité de la rupture de l’union de la gauche qui survient le 23 septembre 1977.
Lors du congrès de Metz, en 1979, deux coalitions s’affrontent : “mitterrandistes” et CERES d’un côté, “rocardiens” et “mauroyistes” de l’autre. La ligne défendue par François Mitterrand demeure majoritaire (Union de la gauche et affirmation de la volonté de rupture avec le capitalisme).
L’épreuve du pouvoir – 1981-1995
Le 10 mai 1981, l’élection de François Mitterrand à la Présidence de la République ouvre une période nouvelle dans l’histoire du socialisme français. C’est la première alternance politique entre la gauche et la droite sous la Ve République. Les élections législatives de juin sont un triomphe pour le PS : pour la première fois de son histoire, il obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale et devance nettement le PCF qui enregistre un recul certain.
Le député PS élu à Caen, Louis Mexandeau, devient, le 22 mai 1981, ministre des PTT.
Lionel Jospin succède à François Mitterrand à la direction du Parti.
Dans un premier temps, des mesures importantes conformes aux 110 propositions du candidat Mitterrand sont adoptées (abolition de la peine de mort, augmentation sensible du SMIC, du minimum vieillesse et des allocations familiales, possibilité de prendre sa retraite à 60 ans, nationalisations, décentralisation, nouveaux droits des travailleurs, etc.).
En juillet 1984, Laurent Fabius remplace Pierre Mauroy comme Premier ministre et forme un gouvernement auquel les communistes refusent de participer.
De 1986 à 1988 c’est la « cohabitation ». Le Parti socialiste est dans l’opposition.
Le 8 mai 1988, François Mitterrand, à l’issue d’une campagne offensive, est réélu président de la République avec 54 % des voix. Les élections législatives donnent une majorité relative au PS.Michel Rocard est nommé Premier ministre.
En 1990, le congrès de Rennes voit s’opposer durement les héritiers de François Mitterrand.
Entre 1988 et 1992, le président de la République et les gouvernements de Michel Rocard (mai 1988 – juin 1991) puis d’Édith Cresson (juin 1991 – mars 1992) ont donné, à l’extérieur, la priorité à la construction européenne.
En 1992, Laurent Fabius succède à Pierre Mauroy. Pierre Bérégovoy est nommé Premier ministre. Le PS (avec l’ensemble de la gauche) connaît une sévère défaite aux élections législatives de mars 1993.
Après le comité directeur du 3 avril 1993 une direction provisoire se met en place, présidée par Michel Rocard, qui décide la réunion d’états généraux du parti. Au congrès du Bourget, en octobre 1993, Michel Rocard est confirmé à la direction du Parti.
Emmanuelli ? Le congrès de Liévin en décembre 1994.
En janvier 1995 Henri Emmanuelli et Lionel Jospin sont départagés par un vote direct et secret des militants. Lionel Jospin, désigné, parvient en tête des candidats du premier tour, avec plus de 23 % des voix et rassemble 47,3 % des suffrages au second tour.
La gauche plurielle et le choc du 21 avril (1995 – 2002)
Après la campagne présidentielle, Henri Emmanuelli propose en juin 1995, de laisser à Lionel Jospin la responsabilité de conduire les socialistes.
Après la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Jacques Chirac en 1997, la gauche obtient avec 320 sièges la majorité à l’Assemblée nationale. Lionel Jospin forme un gouvernement, où toutes les composantes parlementaires de la gauche sont représentées : c’est la “gauche plurielle”. Une nouvelle période de cohabitation commence. François Hollande succède à Lionel Jospin comme Premier secrétaire délégué du Parti.
Le gouvernement de la gauche plurielle met en œuvre avec succès le programme sur lequel il a été élu : emplois-jeunes, 35 heures, CMU, augmentation du pouvoir d’achat, PACS et surtout baisse sensible du chômage.
Après le congrès de Brest en 1997, le congrès de Grenoble en 2000 voit François Hollande réélu par les militants comme Premier secrétaire du Parti.
Désigné candidat en février 2002, malgré la fidélité à la parole donnée et un bilan positif, Lionel Jospin est battu dès le premier tour. Avec 16,18%, il arrive derrière Jean-Marie Le Pen qui obtient 16,86 %, tandis que Jacques Chirac n’obtient que 19,88%. C’est un choc terrible pour les socialistes. Pour la première fois, il nous a fallu choisir de voter pour le candidat de la droite afin de réduire au minimum le score de l’extrême droite.
Reconstruire – 2002 – 2008
L’enjeu du congrès de Dijon en 2003 est de tourner la page du 21 avril, où Lionel Jospin s’est retiré de la vie politique.
Le 2 avril 2004, Philippe Duron, ancien maire de Louvigny et alors conseiller régional devient Président du conseil régional de la Basse-Normandie face au président sortant René Garrec (UMP).
À l’automne 2004 et tout au long de l’année 2005, la question de la ratification du Traité Constitutionnel européen divise profondément les socialistes entre partisans du « oui » et partisans du « non » au référendum annoncé par Jacques Chirac. Fin 2005, les militants socialistes se prononcent pour le «oui» par 58,62 % contre 41,38%. Au terme d’une campagne électorale que les socialistes ont affrontée dans la division, le résultat du référendum du 29 mai 2005 donne une nette victoire au «non» : 54,67 % contre 45,33 %.
Le congrès se tient en novembre 2005 au Mans, dans un contexte politique fort : des émeutes ont embrasé de nombreuses cités déshéritées de France.
En 2006, après une primaire rude et très médiatisée, Ségolène Royal obtient l’investiture présidentielle face à Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius dès le premier tour de scrutin militant. Qualifiée pour le second tour avec 25% des voix, le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy remporte l’élection par 53,06% contre 46,94% à Ségolène Royal.
Manque le congrès de Reims
Après cet échec, le PS obtient 186 députés sur 577, soit 46 de plus qu’en 2002. Les Français renouvellent leur confiance aux élus socialistes déjà en responsabilités dans les mairies. Plus encore, le PS conquiert de grandes villes : Toulouse, Amiens, Caen, Reims, Argenteuil, Reims, St Étienne, Saint Denis de la Réunion, Rouen basculent à gauche. Aux cantonales, la gauche gagne près d’une dizaine de départements. Elle dirige alors 60% des villes de plus de 100.000 habitants, près de 60 départements et 24 régions.
Préparer le changement : 2008 – 2012
En 2008, Phillipe Duron est élu maire de Caen laissant sa place de président du conseil régional de Basse-Normandie à l’ornais socialiste, Laurent Beauvais.
2011 sera l’année d’un nouveau succès électoral pour le PS et pour la gauche, à l’occasion des élections cantonales en mars, où la gauche progressera de quatre départements en en perdant qu’un seul.
Après ces victoires locales, majoritaire dans les régions, les départements et les villes de France, le Parti socialiste s’allie avec Europe Écologie Les Verts pour conquérir le Sénat. C’est également en 2011 que se tiendront les premières « primaires ouvertes » du Parti socialiste, qui verront 2,8 millions de Français se déplacer aux urnes. Le suffrage est remporté par François Hollande le 16 octobre. Le 6 mai 2012, François Hollande remporte l’élection présidentielle et le 17 juin, les Français lui donnent une majorité parlementaire en élisant 295 députés socialistes, républicains et citoyens.
François Hollande nomme Jean-Marc Ayrault Premier ministre d’un gouvernement où siègent socialistes, écologistes et radicaux de gauche.
La gauche au pouvoir vote, notamment, le mariage pour tous le 17 mai 2013
Le 31 mars 2014, François Hollande nomme Manuel Valls à sa tête. Dans la foulée, Jean-Christophe Cambadélis remplace Harlem Désir à la tête des socialistes
Les élections départementales et régionales de 2015 sont un échec. Les socialistes ne conservent que 5 grandes régions sur 13 (suite à la fusion des régions en 2015). Le PS reste à la tête de 33 conseils départementaux.
Le congrès de Poitiers organisé du 5 au 7 juin 2015 voit la reconduction de Jean-Christophe Cambadélis.
Les élections présidentielles de 2017
Le 29 janvier 2017, lors du second tour de la primaire, Benoît Hamon l’emporte face à Manuel Valls et devient le candidat officiel du Parti socialiste et de ses alliés pour l’élection présidentielle de 2017.
Alors que tous les candidats s’étaient engagés à soutenir le vainqueur de la primaire, François de Rugy et Manuel Valls, annoncent après la victoire de Benoît Hamon soutenir Emmanuel Macron.
Le vainqueur de cette primaire est ensuite rallié par Yannick Jadot, vainqueur de la primaire de l’écologie organisée par Europe Écologie Les Verts. Le 23 avril 2017, Benoît Hamon arrive en cinquième position au premier tour de l’élection présidentielle avec 6,36 % des voix, un score historiquement bas pour le PS et ses alliés.
Jean-Christophe Cambadélis démissionne et est remplacé à la tête du Parti socialiste par Olivier Faure, lors du congrès d’Aubervilliers en avril 2018.
Vers une reconstruction du parti
En vue des élections européennes de 2019, le conseil national du parti désigne Raphaël Glucksmann, comme tête de liste. La liste obtient 6,19 % des suffrages exprimés. Les élections municipales de 2020 voient le parti se maintenir localement, où il l’emporte aussi dans des majorités conduites par ses alliés EÉLV et le Parti communiste.
La primaire présidentielle socialiste française de 2021 se déroule le 14 octobre 2021 pour élire le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle française. La maire de Paris, Anne Hidalgo, l’emporte avec près de 73 % des suffrages exprimés face au maire du Mans et ancien ministre, Stéphane Le Foll. Elle obtient un score de 1,75% des suffrages exprimées, le plus bas jamais connu pour le Parti Socialiste.
En 2022, la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES), dont le Parti Socialiste est un membre clé, marque un tournant majeur dans l’histoire politique française. Cette alliance inédite, rassemblant des forces de gauche autour d’un projet commun, témoigne d’une volonté forte de répondre aux enjeux écologiques et sociaux actuels. Le Parti Socialiste, en s’engageant dans cette union, réaffirme ses valeurs fondamentales et son engagement pour une société plus juste et durable. Ensemble, les partis de la NUPES, dont le Parti Socialiste, entendent proposer une alternative crédible et solidaire pour l’avenir de la France. Cette union est un signe fort de l’évolution du paysage politique français, avec le Parti Socialiste en tant qu’acteur majeur de ce changement. Arthur Delaporte (PS) est le seul député NUPES élu dans le Calvados.
L’alliance stratégique pour les européennes entre le Parti Socialiste et Place Publique en 2024, avec Raphaël Glucksmann en tête de liste, vient compléter cette démarche de reconstruction du parti. Cette union entre deux forces progressistes vise à répondre aux défis écologiques, sociaux et démocratiques auxquels notre société est confrontée à l’échelle européenne. Le Parti Socialiste, en s’associant avec Place Publique, réaffirme sa détermination à construire une société plus juste, plus solidaire et plus durable. Ensemble, le Parti Socialiste et Place Publique entendent proposer une alternative crédible et responsable pour l’avenir de la France et de l’Europe.